PARIS /PNN/ 

La France a fermement condamné ce qu’elle a qualifié de « frappe militaire israélienne inacceptable » contre l’Église catholique de la Sainte-Famille à Gaza, qui a fait trois morts et une dizaine de blessés.

Le président français Emmanuel Macron a dénoncé l’attaque contre l’Église latine de Gaza jeudi, exprimant sa solidarité avec les chrétiens palestiniens. Dans un message publié jeudi soir sur X (anciennement Twitter), Macron a déclaré : « Je me suis entretenu avec le cardinal Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem », réaffirmant la solidarité de la France avec les chrétiens palestiniens « qui sont aujourd’hui menacés, de Gaza à Taybeh ».

Macron a souligné que la poursuite de la guerre était « injustifiable », ajoutant : « Un cessez-le-feu doit être instauré immédiatement et les civils ainsi que les otages doivent être libérés de la menace d’une guerre perpétuelle ».

Les propos du président français ont fait écho à ceux du ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, qui a également condamné les tirs israéliens sur l’Église de la Sainte-Famille, un site placé sous la protection historique de la France.

Dans une déclaration sur X, Barrot a indiqué avoir transmis la sympathie et la solidarité de la France au patriarche latin de Jérusalem. « Ces attaques sont inacceptables. Il est temps de mettre fin au carnage à Gaza », a-t-il écrit.

Le chef de la diplomatie française a également eu un entretien téléphonique avec le patriarche Pizzaballa, réaffirmant le soutien de la France à la communauté chrétienne de Gaza après l’attaque contre l’église, qui bénéficie de la protection française depuis les accords de Constantinople de 1913.

La France a renouvelé son appel à un cessez-le-feu immédiat et à la levée complète des restrictions sur l’aide humanitaire afin de permettre aux Nations Unies et aux organisations respectueuses du droit international de fournir une assistance substantielle, sans entrave et digne, aux civils de Gaza.