Genève - L'Observatoire Euro-Méditerranéen des Droits de l'Homme a documenté des conditions humanitaires les plus difficiles au monde pour les Palestiniens de Syrie à l'ombre de sept ans de guerre dévastatrice en Syrie. Ces réfugiés ont été déplacés de force pour la deuxième fois maintenant alors qu'ils vivent en tant qu'apatrides à la lumière de l'absence de législation sur leur statut de réfugié dans la plupart des pays d'accueil.
En rencontre avec les agences des Nations Unies concernées, nous discuterons des moyens d'aider ces réfugiés, que ce soit par le biais de l'aide ou de la communication avec les pays d'accueil concernant leur statut juridique dans les pays non européens Ihsan Adel, le conseiller juridique d'Euro-Med
En recherche des moyens d'alléger leur souffrance implacable, l'équipe Euro-Med se réunira cette semaine avec les chefs des bureaux régionaux du HCDH et du HCR au Moyen-Orient et en Afrique du Nord pour discuter de la situation de près de 254 000 Palestiniens ( déplacés à l'intérieur du pays) en Syrie et quelque 160 000 réfugiés qui ont fui vers les pays voisins ou vers l'Europe à la suite du conflit en cours en Syrie.
Le rapport intitulé "Les Syriens palestiniens: de nouveau déplacés" met en lumière la situation humanitaire désastreuse et les limbes légaux étouffant les réfugiés palestiniens de Syrie qui ont été déplacés de force depuis le début du conflit, où le nombre de victimes est plus de 3 600 réfugiés, sur le nombre total qui est de 526 000 réfugiés.
Selon le rapport 95% des Palestiniens restants en Syrie manquent de sécurité alimentaire et ont donc désespérément besoin d'une assistance humanitaire continue, tandis que 93% d'entre eux sont classés comme «vulnérables» ou «gravement vulnérables», alors que le taux de chômage parmi les réfugiés palestiniens en Syrie a déjà atteint 52,2%.
"Le rapport met en lumière la tragédie actuelle des Palestiniens en Syrie", a déclaré Ihsan Adel, le conseiller juridique d'Euro-Med, avertissant que 58% des Palestiniens en Syrie sont déplacés à l'intérieur du pays, tandis que 13% vivent dans des situations difficiles, soulignant qu'il est également difficile pour eux de quitter le pays, où de nombreux pays refusent d'autoriser les non-Syriens à entrer sur leur territoire.
"En rencontre avec les agences des Nations Unies concernées, nous discuterons des moyens d'aider ces réfugiés, que ce soit par le biais de l'aide ou de la communication avec les pays d'accueil concernant leur statut juridique dans les pays non européens, tout en facilitant les processus d'asile et de réunification pour ceux qui cherchent refuge en Europe", a ajouté Adel.