Washington / PNN /

Les États-Unis ont qualifié d'« acte terroriste » une attaque perpétrée par des colons israéliens qui a conduit à la mort d'un Palestinien de 19 ans vendredi, accentuant ainsi leur rhétorique à l'égard de la violence d'extrême droite israélienne.

Le bureau des Affaires du Proche-Orient du département d'État américain a condamné l'« attaque terroriste perpétrée par un colon israélien extrémiste » samedi.

Lundi, le porte-parole du département d'État américain, Matthew Miller, a déclaré que ce choix de mots n'était pas une erreur. Il a ajouté : « Notre raisonnement est que cela concerne une attaque terroriste, et nous nous en préoccupons, donc nous l'avons classée comme telle. »

Il a appelé à ce que « la justice soit poursuivie avec la même rigueur dans tous les cas de violence extrémiste, quel que soit l'auteur », se félicitant de l'arrestation d'Israéliens soupçonnés d'avoir tué le Palestinien.

Le ministère de la Santé palestinien a annoncé vendredi soir dans une déclaration le meurtre du jeune homme Qosai Jamal Mi'tan (19 ans) par des tirs de colons dans le village de Burqa, à l'est de Ramallah.

Pendant ce temps, les Nations Unies ont souligné vendredi l'augmentation significative des attaques perpétrées par les colons en Cisjordanie occupée contre les Palestiniens et leurs biens, en enregistrant environ 600 incidents de ce genre depuis le début de 2023.

Cette année, depuis son début, a été le témoin d'une escalade de la violence entre les deux parties, le bilan des attaques, des confrontations et des opérations militaires depuis le début janvier atteignant au moins 207 Palestiniens, en plus de 27 Israéliens, Ukrainiens et Italiens. Ces chiffres incluent des combattants et des civils, dont des mineurs, du côté palestinien.

Israël occupe la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, depuis 1967. En Cisjordanie, à l'exception de Jérusalem, environ 490 000 Israéliens vivent dans des colonies considérées comme illégales en vertu du droit international.